Le plan de gestion

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Chaque gestionnaire de réserve naturelle rédige un plan de gestion. C’est le document de référence qui définit les objectifs et planifie les actions à mettre en œuvre sur 10 ans. Il est élaboré par le gestionnaire en concertation avec les partenaires institutionnels, techniques et scientifiques. Le comité consultatif de gestion ainsi que le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel expriment un avis sur ce plan avant qu’il soit validé par le président du Conseil Régional.

Le plan de gestion de la réserve naturelle constitue l’aboutissement de plusieurs mois de réflexion et de travail effectué par le gestionnaire en lien avec ses partenaires.

Le premier plan de gestion est entré en vigueur le 1er janvier 2009. Le troisième plan de gestion (2023-2032) est en cours de rédaction. L’évaluation de cette gestion est une étape indispensable pour le gestionnaire. Elle lui permet d’ajuster, de conforter ou de définir de nouvelles actions en fonction de diverses évolutions (de pratiques et d’usages, du climat, d’apparition d’espèces exotiques envahissantes …).

Jusqu’en 2018, une des principales actions mises en place était la gestion des prairies subhalophiles du Grand Loc’h par pâturage bovin et équin. Ce moyen est en effet très adapté pour la conservation des écosystèmes prairiaux. Depuis, l’incertitude de l’évolution de la nappe d’eau après la reconnexion à la mer a conduit le gestionnaire à enlever les animaux, démonter les clôtures et démolir le cabanon de stockage construit au centre du Grand Loc’h.

Désormais, les prairies subhalophiles sont gérées par une fauche tardive annuelle jusqu’à la reconnexion à la mer. Ensuite, une réflexion sera menée sur la gestion à mettre en place sur les prochains milieux stabilisés. Sur les autres milieux, tels que les roselières en périphéries du Grand Loc’h, les vallées boisées de la Saudraye et du Précar, le gestionnaire n’intervient que sur les espèces exotiques végétales envahissantes et le sanglier qui, respectivement, menacent les écosystèmes et dégradent les activités agricoles alentour. Hormis cette gestion, il laisse les dynamiques naturelles s’exprimer sur ces milieux.

La consultation du plan de gestion 2023-2032 sera possible à partir du mois de novembre 2023.